Lannion : une technopole foisonnante et un art de vivre

Au cœur de la magnifique Côte de Granit Rose

Lannion est une ville moyenne de 20.000 habitants, située sur la côte nord bretonne, au cœur de la magnifique Côte de Granit Rose.

Berceau des télécoms, la petite ville de Bretagne s’est largement diversifiée et exploite son savoir-faire sur des marchés applicatifs transverses à forte dimension technologique comme la défense, la cybersécurité, le spatial, la mobilité, le maritime ou la finance.

2e ville bretonne en termes de dépôt de brevet, ville où le taux de créations de startups par habitant est le plus élevé de France, Lannion ne manque pas de charme et se retrouve régulièrement dans les classements des villes où il faut bon vivre.

Un pole d’activité télécoms né dans les années 1960s

Lannion a été acteur de la première liaison transcontinentale, avec Denver aux Etats-Unis, le 11 juillet 1962 : ce fut la première liaison télévisuelle entre les Etats-Unis et la France, via le satellite de la « Andover Earth Station » et grâce au râdome PB1 de Pleumeur-Bodou* situé à 5 kms de Lannion. Le radôme est depuis devenu un musée, « La Cité des Télécoms »: depuis les premiers autocommutateurs électromécaniques jusqu’aux autocommutateurs électroniques développés au CNET (Centre National d’Etudes des Télécoms), en passant par le Plan Télécoms du Président Giscard d’Estaing.

C’est à partir de là que Lannion a été connue et que des entreprises comme Alcatel, Ericsson ou Siemens sont venus y implanter des centres de R&D sur les techniques de transmissions télécoms.

Lorsque la bulle télécoms a explosé en 2002, Lannion a connu un coup de froid mais les grands acteurs, en sureffectifs, ont permis un essaimage de certains savoir-faire considérés à l’époque comme non-stratégiques : ainsi des laboratoires entiers de techniques optiques ont pu devenir des entreprises autonomes, aidées par des fonds d’investissement. Le site de Lannion s’est ainsi progressivement converti des télécoms vers la photonique, la fibre optique ayant apporté beaucoup aux télécoms tout au long de cette évolution. C’est pour cela que des écoles, orientées télécoms puis photonique, se sont aussi créées sur la région : IUT et école d’ingénieurs.

vue 360 : https://www.anticipa.plateforme360.fr/

Lannion aujourd’hui : une concentration technologique exceptionnelle

Cette petite cité de caractère abrite plus 200 entreprises industrielles et innovantes dans le numérique et la photonique, représentant 5000 emplois dont 3500 docteurs, chercheurs et ingénieurs aux savoir-faire pointus en hardware et software : télécoms, photonique, électronique et logiciels.

Lannion est en outre un territoire vraiment atypique, avec une forte concentration au km2 de recherche, développement et fabrication de produits de pointes à forte valeur ajoutée : capteurs sismiques, lidars, solution de réseau privés 5G souverains, solutions pour les communications sensibles, produits de cryptographie, centrales inertielles, solutions de transport optique haut débit, dosimètre, etc.

L’agglomération de Lannion gère 172.000 m² de bâtiments industriels et tertiaires répartis sur 50 sites.

La technopole Anticipa

Animée par la technopole Anticipa, cet écosystème est constitué de grands Groupes, d’ETI, de PME et de startups, de sous-traitants pointus en mécanique et électronique, d’ESN**, de laboratoires de recherche et d’école d’ingénieurs qui se côtoient et collaborent sur ce territoire pour faire émerger des innovations technologiques de rang international.

On y retrouve entre autres Orange, Nokia, Ericsson, Qualcomm et d’emblématiques « Pépites » comme IxBlue, Lumibird, Ekinops, le groupe HEF (Kerdry), Eca Group, ou des entreprises plus confidentielles comme Prolann-Seismo Wave, IDIL, Prescom, AMG Microwave, etc.

Plus de 20 entreprises de la technopole Anticipa travaillent pour la Défense.

Nous avons eu l’opportunité d’aller à la rencontre de onze de ces entreprises : Prescom, Lumibird, Nokia, Eca Group, iXblue, Prolann-Seismo Wave, Photonics Bretagne, IDIL, Kerdry, Apizee et Develec. A elles seules, elles représentent 1500 emplois. Nous avons aussi rencontré le député de la circonscription.